Les infarctus en zone straté- gique provoquent des atteintes cognitives spécifiques alors que les lésions ischémiques sous-corticales se caractérisent par une apathie, une labilité émotionnelle et une atteinte précoce des fonctions exécutives. Il semblerait effectivement qu’une consommation très modérée d’alcool puisse avoir un effet protecteur, mais étant donnée la fréquence des démences « mixtes », il est difficile de faire la part de ce qui revient primitivement aux neurones ou aux vaisseaux.

Arch. [46] Datta NN., Rehman SU., Kwork JC., Chan KY., Poon CY. Med., 2009, 41 , 1049-1054. [16] Ballard C., Neill D., O’Brien J., McKeith IG., Ince P., Perry R. — Anxiety, depression and psychosis in vascular dementia: prevalence and associations. Neurology, 2000, 54 (Suppl 5) , S4-9.

Tel : 01 42 34 57 70, MOTS-CLÉS : accident vasculaire cérébral. La pression artérielle systolique ambulatoire sur vingt-quatre heures serait un marqueur de risque de déclin cognitif encore plus sensible que celle mesurée chez le médecin [66]. Au maximum peut s’installer une démence parfois qualifiée de maladie de Binswanger [35] alors qu’il est maintenant bien établi que les signes décrits par Binswanger dans l’ « encephalitis subcorticalis » : démence, infarctus sous-corticaux récidivants, crise d’épilepsie et raréfaction majeure de la substance blanche ne sont pas spécifiques de l’artériosclérose de l’HTA et peuvent se voir dans toutes les maladies chroniques sévères des petites artères cérébrales. A la suite d’un examen d’IRM, une leucoaraiose a été diagnostiquée à votre mère. Il s'agit pourtant de la deuxième cause de démence en terme de nombre de malades concernés. Neurol., 2003, 60 , 585-590. Quelles sont les parties du vaisseau et de ses constituants qui sont impliquées ? La conjonction d’une augmentation importante de la prévalence des démences avec l’âge et du vieillissement de la population laissent présager une véritable épidémie de démences dans les pays industrialisés. dementia, vascular. Intervient-il dans le Cadasil ? Ces études ont donné lieu à cinq méta-analyses qui montrent toutes une diminution du risque de démence allant de 11 à 20 % sous traitement anti-hypertenseur, n’atteignant cependant la signification statistique que dans une seule étude [71]. [2] Lobo A., Launer LJ., Fratiglioni L., et al. L’atteinte cognitive était au second plan, s’aggravant par paliers à chaque nouvel infarctus et devenant de plus en plus sévère au fur et à mesure que le volume de tissu infarci augmentait [41]. Elle est la principale cause d’hémorragies cérébrales et une cause majeure d’infarctus cérébraux le plus souvent de topographie sous-corticale. Neurol.

J. Neuro- chem., 2009, 110 , 1129-1134.

Il existe cependant des écarts significatifs selon l’âge du patient au moment du diagnostic. [13-15]. [14] Price CC., Jefferson AL., Merino JG., Heilman KM., Libon DJ. [78] Price JF., Stewart MC., Deary IJ., et al. En pratique toutefois, ce diagnostic est souvent difficile et a donné lieu, depuis l’individualisation il y a une quarante d’années de la démence par infarctus multiples [9], à de nombreuses séries de critères diagnostiques qui ne seront pas détaillées ici car très bien résumées dans certaines revues générales récentes [1, 10, 11]. (Doint, Wolters, Kluwer France SAS, Edit) 2009, pp 533-559. — Average daily blood pressure, not office blood pressure, is associated with progression of cerebrovascular disease and cognitive decline in older people. Lancet Neurol., 2008, 7 , 683-689. On a montré plus récemment l’importance, dans le déterminisme de la démence, des lésions corticales secondaires aux lésions sous corticales. VARIETES ETIOPATHOGENIQUES DE DEMENCE VASCULAIRE.

Les concepts de démence dégénérative type Alzheimer et de démence vasculaire pourraient paraître simples, la perte neuronale qui sous-tend la démence étant primitive dans le premier cas et secondaire à une atteinte vasculaire dans le deuxième.

La tractographie sous-corticale montre-t-elle une raréfaction semblable, à partir de 3 Tesla ? [61] Jagust WJ., Zheng H., Harvey DJ., et al. Lancet Neurology , 2002, 1 , 426-436.

Le recours à des critères diagnostiques différents rend compte de l’extrême disparité des données publiées sur les DV et des incessantes controverses quant à la surestimation ou sous-estimation de leur fréquence [12]. ».

J. [38] Levasseur M., Baron JC., Sette G., et al.

[36] Leys D., Henon H., Mackowiak-Cordoliani MA., Pasquier F. — Poststroke dementia. [70] Tzourio C., Anderson C., Chapman N., et al. Signes cliniques en faveur du diagnostic de VaD probable 1. Ceci peut être dû soit à l’absence d’étude interventionnelle prenant comme critère d’évaluation le déclin cognitif ou la démence, ce qui est le cas du tabac ou du diabète, soit que ces études aient été négatives, comme pour les statines [72]. Il n’y a pas eu d’études spécifiques sur le tabac mais il est hautement vraisemblable que tous les facteurs de risque vasculaire jouent un rôle délétère dans Cadasil aussi.